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Aricle Elle chasse faisans et sangliers

En période de chasse, Céline Pourchaille, arboricultrice à Loriol-sur-Drôme, aime partir débusquer le gibier, seule ou en famille.

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Jeune, féminine et mère de famille : Céline Pourchaille est loin des clichés que l’on associe trop souvent aux chasseurs. Pourtant, tous les dimanches, en période d’ouverture, c’est en treillis de chasse, veste sans manche et fusil à l’épaule, qu’elle se faufile dans les broussailles pour guetter faisans et perdreaux. Cette arboricultrice de 29 ans est une vraie passionnée. « J’ai grandi dans une famille de chasseurs. Petite, puis adolescente, j’accompagnais régulièrement mon père et mon frère dans leurs expéditions de chasse. J’éprouvais un réel plaisir d’être près d’eux, à l’affût du moindre gibier à plumes qui s’envolerait devant nos yeux. » Si, pendant de longues années, elle se contente de les accompagner, « de chasser du regard », Céline décide en 2006, alors qu’elle est étudiante, de passer son permis. « En BTS ACSE (1), j’ai suivi un module optionnel passionnant sur la chasse et l’environnement », dit-elle.

Moments agréables

Un incident lors d’une partie de chasse a contribué à cette décision. « Un sanglier est passé à quelques centimètres de moi. Je n’avais pas de moyens de défense. Même s’il ne m’a pas chargé, cette petite frayeur m’a fait prendre conscience qu’il était préférable d’avoir une arme et savoir s’en servir à bon escient », avoue-t-elle.

Avec sa chienne Hélice, une braque allemand, Céline parcourt de nombreux kilomètres à l’approche des faisans dans la plaine de Loriol-sur-Drôme, commune où elle est installée en EARL avec son père. « J’aime ces moments. C’est reposant, ça m’aère l’esprit. Partir chasser, c’est surtout aller me promener avec mon chien. Parfois, je ramasse des champignons en même temps », poursuit-elle avec le sourire.

Cette passion, la jeune femme la partage avec son mari Fabien. « Le gibier à plumes, nous le chassons souvent en famille. Nous sommes aussi régulièrement invités à participer à des battues au sanglier ou au chevreuil dans des villages voisins. C’est une autre façon de pratiquer la chasse, un peu plus sportive, mais tout aussi captivante. »

Quand elle ne rentre pas bredouille, cette maman prend plaisir à cuisiner la pièce de venaison, sous le regard ébahi et plein de fierté de sa fille Lisa, trois ans. « Être une femme n’exclut pas d’être à la fois agricultrice, cuisinière et chasseresse ! » affirme-t-elle.

(1) Analyse et conduite des systèmes d’exploitation.

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